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Notre dernier moment à la Thongbay gesthouse. Il nous est difficile de quitter cet endroit, et cette très belle ville. Mais nous sommes certains que de très belles choses nous attendent au sud du pays. L’une des réceptionnistes noue des bracelets colorés autour de nos poignets pour nous porter chance, et c’est ensuite tout le personnel aligné devant l’entrée qui prend congé de nous avec une politesse qui fait chaud au cœur.
L’aéroport, peu éloigné de la ville, a un côté provincial plutôt sympathique, mais cela ne durera pas : il est en cours d’agrandissement pour que de plus gros avions déversant des hordes de touristes chinois puissent se poser. Les Chinois achètent d’ailleurs du terrain aux alentours, sûrement pour construire de grands bâtiments pour loger ces touristes. Dommage, cela risque de changer l’atmosphère des lieux, sans compter les nouvelles nuisances d’un aéroport plus important.
Nous décollons à l’heure pour un vol d’environ 1h20. La compagnie nationale Lao Airlines a beau ne pas compter parmi les plus importantes au monde, elle n’en sert pas moins un joli plateau-repas, même pour un vol aussi court. Certaines grandes compagnies européennes ont abandonné ce genre de prestations depuis longtemps.
Nous atterrissons à Paksé sous le soleil. Il fait bien chaud, ce qui nous change de ces derniers jours, même s’il faut un peu de temps pour nous habituer.
Nous nous rendons immédiatement au centre-ville, à l’office du tourisme local afin d’obtenir quelques informations. Sur le trajet, quelque chose de pas encore souvent vu au Laos : des feux rouges, bien évidemement pas très respectés selon les axes.
Le grand vat Luang sur le chemin pour le site de l'information touristique
Nous souhaitons visiter le plateau des Boloven, mais hésitons sur le mode de transport. Notre guide de voyage mentionne une boucle (dite Boucle sud) qui peut s’effectuer à vélo ou à moto. Cette dernière solution semble préférable, mais, chargés comme nous sommes, peut-être pas très réaliste… L’office nous donne une adresse pour la location d’un deux-roues, où l’on nous propose de louer un scooter (110 cc) ou une moto (223 cc).
Le grand vat Luang sur le chemin pour le site de l'information touristique
Nous souhaitons visiter le plateau des Boloven, mais hésitons sur le mode de transport. Notre guide de voyage mentionne une boucle (dite Boucle sud) qui peut s’effectuer à vélo ou à moto. Cette dernière solution semble préférable, mais, chargés comme nous sommes, peut-être pas très réaliste… L’office nous donne une adresse pour la location d’un deux-roues, où l’on nous propose de louer un scooter (110 cc) ou une moto (223 cc).
Notre choix se porte sur la moto, plus robuste et aux roues plus larges. Mais l’employé n’a pas l’air convaincu en voyant nos trois sacs à dos. Il semble plus pratique de leur laisser un sac et de nous équiper du minimum pour la tournée à moto. Nous regroupons un certain nombre d’affaires dans le gros sac, qui sera porté par le passager, et le plus petit. Nettement plus pratique pour voyager !
Après avoir écouté les instructions concernant la moto et fait le plein, nous filons vers le plateau des Boloven, sous le soleil de l’après-midi. Le sentiment de liberté est grisant, même si nous ne sommes pas aussi bien équipés que nous le devrions pour faire de la moto (un casque, certainement plus très efficace m'enfin, mieux que rien, pas de protection pour les mains, les coudes ou les genoux). De toute façon, l’état de certaines routes nous imposera une conduite lente, et puis nous ne sommes pas particulièrement pressés.
Le trajet est assez rectiligne et monte tout doucement. On sent que la chaleur de la plaine fait lentement place à un peu plus de fraîcheur. En revanche, la chaleur humaine est toujours bien présente : lorsque nous nous faisons une pause pour vérifier la carte, un scootériste s’arrête spontanément pour venir nous demander si tout va bien. Et lorsqu’il nous demande d’où nous venons et que nous lui répondons que nous sommes Suisses, sa première question est « oh, do you know Roger Federer ? » Incroyable !
Notre première étape sera Tad Fane et son petit complexe hôtelier. Comme nous n’avons pas tout de suite fait attention aux panneaux indiquant les kilomètres, concentrés sur ceux indiquant la distance jusqu’à la prochaine ville, nous ratons la sortie. Mais les gens au bord de la route sont toujours prêts à nous indiquer la bonne direction. Nous revenons en arrière et trouvons le Tad Fane Resort, qui a encore des bungalows libres, plutôt bien agencés et situés dans une jolie forêt, au bord d’une falaise qui surplombe la spectaculaire chute d’eau de Tad Fane : deux bras parallèles d’une même rivière plongent d’une hauteur de 120m dans un cirque rocheux impressionnant. Nous profitons de cette vision dans une très belle lumière de coucher de soleil.
Nous dînons ensuite au restaurant de l’hôtel, avec le bruit de la chute en fond sonore, et rentrons nous abriter dans notre bungalow, car la nuit est plutôt fraîche à cette altitude et dans cette région bénéficiant d’un micro-climat. A l’intérieur, nous voyons passer un joli spécimen de cafard. A peine le temps de nous exclamer que mieux vaut voir ce genre de bestioles qu’une araignée comme celle rencontrée la veille que notre regard se pose sur un monstre à huit pattes se prélassant sur le mur de la salle de bains ! Nous approchant (prudemment !) pour l’observer, nous avons la « chance » d’en découvrir une autre, encore plus grande ! Une sinistre intuition nous fait examiner toute la chambre, et nous en trouvons encore une troisième, au-dessus de la porte d’entrée. Cela commence à faire un peu beaucoup ! Nous demandons à la réception si elles sont dangereuses, on nous répond que non. Quelqu’un vient tout de même, armé d’un balai pour les faire fuir ou passer de vie à trépas. Inutile de dire que nous nous calfeutrons bien dans nos duvets (et nos sacs à viande !) et examinons bien la salle de bains avant d’y rentrer, car même si nous ne risquons rien, la perspective de se retrouver nez à nez avec ces créatures n’a rien de franchement excitante. En plus, elles se déplacent à une vitesse incroyable (aucun mérite, avec toutes ces pattes !). Bref, c’est avec l’impression d’être bien « entourés » que nous nous mettons au lit…
Malgré le redoux, sûrement temporaire ici à Carouge..., j'ai plein de frissons à la lecture de ces charmantes bestioles à 8 pattes. A + HP R
RépondreSupprimerLe précédent message ne demande que 300 caractères donc je continu ici. Les repas que l'on vous sert sont-ils propres et bons, l'eau n'est pas un problème ? Les paysages sont plein de charme et les gens sympa apparemment. C'est un pays communiste cela se sent dans la vie quotidienne ? Bon vent pour la suite du voyage très intéressant dans le reportage que vous en faites.
RépondreSupprimerdommage, toujours pas de photos des miss à 8 pattes...sniff...
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