vendredi 31 décembre 2010

Entrée au Laos

Petit oubli de lancer le GPS au départ de la journée, tout s'est tellement vite enchainé qu'on était déjà en route dans le bus lorsque j'y ai pensé...
Notre hôtel d'une nuit, le Prajaktra design hôtel à Udon Thani, Thaïlande

Après une nuit agréable, nous quittons l'hôtel, direction la gare routière. Devant l'établissement, un couple americano-thai nous propose de partager un tuk-tuk. Volontiers. Et c'est parti pour un trajet haut en couleur qui nous fait apprécier l'ambiance locale. Trafic dense, gaz d'échappement et croisements hasardeux...


A la gare, nous trouvons immédiatement un bus pour la frontière avec le Laos. Sans argent thaï, c'est un couple de touriste qui nous fait le change pour pouvoir prendre le billet de bus, 90 Baths. Au moment de rentrer, nous restons bloqués sur les escaliers de l'entrée. Passagers pas encore installés? Non, bus ultra bondé C'est ainsi que nous nous trouvons plus ou moins assis sur une petite banquette au-dessus du moteur située à coté du chauffeur, coincés entre un couple d'Allemands et la contrôleuse du bus, une petite dame charmante.




A hauteur du pare-brise (presque colles contre, en fait), la vue est parfaite, mais mieux vaut ne pas penser à un éventuel accident. Parfois, des passagers sortent, il faut alors se tordre dans des positions bizarres pour les laisser passer. Un voyage haut en couleurs!


Avant la frontière, nous descendons et sommes immédiatement pris en charge par des conducteurs de tuk-tuk qui nous proposent de nous amener au Laos. Pas trop le choix, allons-y, nous partageons notre véhicule avec les Allemands. Plus loin, arrêt obligatoire pour le visa... disons, arrêt arrangé pour le visa.


Il y a un certain montant à payer, cela sent un petit peu l'arnaque, tout semble un peu compliqué. Un motard accompagne nos tuk-tuk et nous guidera à la douane. En effet, il nous indique l'endroit ou aller avec tous nos papiers remplis, les 35$ compris. Premier contrôle du passeport, sortie de Thaïlande, tout est ok. Nous prenons ensuite un bus pour la traversée du pont de l'amitié lao-thaïlandaise.


Nous découvrons le Mekong. A l'arrivée, une dame nous guide jusqu'au bureau des visas. Fermé pour cause de pause... 20minutes, il n'en aura fallu que 5 pour que le panneau soit enlevé, 5 touristes attendent. La, une employée prend nos passeports, compare la photo avec le visage qu'elle a en face d'elle (cela ne semble pas flatteur, vu son sourire vaguement sarcastique), puis nous dit d'aller attendre devant un autre guichet. Un moment plus tard, une autre employée y apparait avec des passeports, et regarde les photos (encore un sourire amusé...) pour remettre les bons documents à la bonne personne. Le procédé est plutôt amusant et ne prend pas trop de temps. Ensuite, notre guide nous fait traverser la douane sans que nous ne comprenions pourquoi nous ne faisons pas la queue comme tout le monde, dernier contrôle des documents , et nous amène à un minibus, direction Vientiane. En fin de compte, toute l'opération nous a couté certainement un peu plus cher, mais nous avons été pris en charge et guidés de A à Z jusqu'à notre hôtel en ville., transport inclus dans un agréable minivan. Que demander de plus?

Après avoir pris possession de nos chambres, nous partons sur les bords du Mekong, au coucher du soleil.

La statue du Roi Anouvong, lieu de pèlerinage pour les locaux situé le long du Mekong



Une partie du quai est réaménagée et propose une agréable balade. Le fleuve, en saison sèche, est bas et loin des berges. A la tombée de la nuit (et au lever des moustiques), nous mangeons un bon poulet grille préparé par des marchands ambulants, le long de la route. Très bon, avec du riz gluant et de la sauce piquante. Nos débuts dans les délices culinaires laotiens...




Pas loin de notre hôtel, autour de la fontaine, une place de fête a été aménagée par un fabricant de bière pour les jours précédant Nouvel An. Il y a un concert ce soir, beaucoup de monde, et la bière coule à flots au pied d'un grand sapin de Noël bleu! Nous trinquons à notre tour et profitons de l'ambiance bonne enfant. Très belle première journée.


Le trajet Geneve - Udon Thani




Nous arrivons a l'aéroport avec presque deux heures d'avance. Il n'y a pas trop de monde et nous passons très rapidement, servis par une employée charmante et des plus serviables du guichet première classe (enfin une note positive qui nous redonne confiance, après ces quelques jours de maladie et de doutes).
Le vol Genève-Zurich prend du retard, car il s'agit d'abord de dégivrer l'avion et de le débarrasser de la couche de neige qui lui emballe les ailes! Idem a Zurich d'ailleurs. Le vol pour Bangkok est complet.


Pendant le trajet, nous faisons la connaissance de Barbara, une Bernoise sympathique qui va visiter le nord de la Thaïlande. Papoter aide à passer ces longues heures d'attente.


A l'arrivée a Bangkok, nous devons récupérer nos bagages pour le vol suivant. Mais d'abord, contrôle du passeport : plus d'une heure d'attente devant des guichets pourtant en nombre, mais qui ne suffisaient pas a absorber le flot de passagers arrives dans l'après-midi. Cela nous a au moins fait patienter jusqu'au trajet suivant, direction Udon Thani. La aussi, l'avion est en retard, pourtant il n'est pas question de dégivrer l'appareil!
C'est donc épuises que nous arrivons a Udon Thani. Heureusement, la réservation de l'hôtel a été très bien faite: à peine franchissons-nous la sortie que nous tombons sur notre chauffeur, qui nous amène confortablement au Pjaktra Hôtel, établissement tout neuf et design. Un bon bain, ingurgiter quelques médicaments et une vraie nuit de sommeil constituent le point final parfait pour cette longue journée de voyage.

mercredi 29 décembre 2010

Quand depart rime avec cauchemar...

Le départ, ce moment tant attendu qui nous fait passer du rêve à la réalité! Avant, il reste toujours dix mille trucs à faire, finir, vérifier, toutes ces choses qui nous trottent dans la tête, dont la principale: qu'ai-je oublié?


Puis vient l'attente, qui est toujours trop longue lorsqu'on est fin prêt. Bah, un passeport, une carte de crédit et de l'argent dans les poches, ce devrait être suffisant non? Après, il y a monsieur confort, et son envie de vous faire prendre un tas de trucs inutiles en voyage, que monsieur sac à dos limite heureusement, ainsi que monsieur poids.Un fois passé ce cap, il reste la petite place pour le truc de dernière minute qui en fera un sac bien compact.


Compact, pour l'instant ça va, mais pendant le voyage, où est-ce qu'on va mettre le petit bibelot, le souvenir pour l'une, la boite pour l'autre, là, on est mal barré! Résultat, il faudrait avoir un sac à moitié plein pour être bien!


Aille, c'est pas bon! Qui, à l'approche des vacances tant attendues, tombe malââââde? C'est moi, puis c'est nous! Que dire de mieux qu'une bonne grippe qui vous cloue au lit 3 jours, et encore 2 jours à être glauque sans aucune motivation de préparer quoi que ce soit. Sympa les fêtes de Noël dans cet état végétatif! Pourtant, le départ c'est ce soir! On n'avait pas besoin de ce passage, et pourtant on n'a pas été épargné! Du coup, un imprévu est venu s'ajouter dans l'espace restreint du sac à dos: tous les médicaments, dont une bouteille de 200ml d'un liquide vert (c'est accepté en bagage accompagné avec ordonnance, sinon c'est 100ml max par contenant pour la réglementation en vigueur).


Heureusement, il y a l'adrénaline "voyage" qui fait son effet, domine les résidus de microbes et nous booste pour finir les bagages et vider le frigo de ces bons biscuits, caramels et chocolats qui nous ont été offerts! Ils se retrouvent heureusement en de bonnes mains et vont vite passer par la case estomac...de quelqu'un d'autre !

lundi 8 novembre 2010

Le jour J

Nous y voilà, le jour J... heu, non, encore un peu de patience, on en est qu'aux préparatifs, la suite arrivera tout bientôt, c'est seulement une mise en place du blog  :o)

Le lien ci-dessus, préparatifs pour tout savoir sur nos recherches et la préparation de notre voyage (ou presque...)