110206 Du Cambodge à la Thaïlande

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Un tuk tuk vient nous chercher à 8h pour nous emmener en ville, où nous prenons un premier bus (archi bondé) jusqu'à Sihanoukville. Là, nous embarquons dans un autre bus, plus confortable, pour un voyage d'environ quatre heures. Bien sûr, comme d'habitude, on nous "vend" le trajet pour un total de 3h00! Sans mentionner que le chauffeur du tuktuk, en l'absence de l'agent, a voulu se payer grassement son déplacement  en voulant nous vendre le billet à 14$ chacun au lieu des 10$ indiqués à notre GH.

Gare routière de Koh Kong

 Arrivée à la frontière Cambodgienne

 Heures d'ouverture des guichets pour le départ du Cambodge. Dans ce sens, il est facile de passer d'un pays à l'autre, par contre depuis la Thaïlande, les tours opérateurs font en sorte que la douane soit fermée ou arrivent tard pour vous "forcer" à prendre un hébergement de leur choix.

Attente pour passer la douane thaïlandaise

Le passage de la frontière est un peu particulier. Il faut d'abord aller se présenter au bureau cambodgien pour le départ, puis franchir la frontière à pied avant de passer au bureau thaïlandais. A noter qu'au Cambodge, un belle photo portrait a été prise, comme lors de l'entrée sur le territoire. Pendant ce temps, nos bagages ont été amenés en Thaïlande sur un grand chariot et déposés sur le sol, en face de l'administration thaïlandaise. La procédure ne prend pas trop de temps, mais il faut ensuite trouver un moyen de transport depuis la douane pour rejoindre notre hôtel. Les voyageurs partis de Sihanoukville ont un billet leur permettant de rejoindre Bangkok directement, un minibus les attend en Thaïlande.

Après quelques instants, nous trouvons un chauffeur qui veut bien nous transporter jusqu'à l'hôtel pour 25 dollars (presque 1$ le km...). Après un appel à l'hôtel pour que l'itinéraire soit indiqué à notre conducteur, nous partons dans un grand pick-up climatisé sur une route élargie à 4 voies partiellement terminées.
 

Environ 40 minutes plus tard, nous arrivons à destination, le Centara Chaan Talay Resort. Pendant le check-in, la nouvelle manager allemande vient nous saluer. Elle est en poste depuis le mois de décembre et a pour tâche d'améliorer le rendement, notamment en changeant tout le concept marketing, ce qui semble  parfaitement justifié: la belle plage, par exemple, n'est pas suffisamment mise en valeur, alors qu'elle est bien plus belle que ce à quoi nous nous attendions.
 

Après les formalités d'usage, on nous emmène jusqu'à notre chambre. Il faudrait presque parler d'appartement, vu la taille. Une grande chambre à coucher, un spacieux salon, une jolie salle de bain et une terrasse agrémentée d'un jacuzzi privé. Et le meilleur: la plage, à 20 mètres à peine. Exactement ce que nous voulions pour les derniers jours!

Il ne faut pas longtemps avant que nous allions nous baigner dans l'océan, à la température parfaite, puis nous installer sur une chaise longue en attendant le coucher du soleil. Le calme est absolu, il n'y a quasiment personne, un vrai rêve!

Panorama de la plage désertique de sable fin blanc, avec une eau tempérée

Panorama du restaurant et de la piscine de l'hôtel, la nuit

La manager vient nous parler et nous demander si nous avons des remarques à faire au sujet de l'hôtel, ce qui lui sera utile pour son travail. Nous lui faisons part des quelques commentaires négatifs lus sur internet et de nos propres observations, elle est d'accord avec certains points qu'elle veut faire changer, par exemple le fait que dans un hôtel pratiquant de tels tarifs, l'accès à internet soit facturé en plus. Pour ce qui est du positif, nous lui expliquons que nous sommes ravis du lieu et que nous ne pensions pas que la plage serait si belle et si tranquille. Nous pourrons d'ailleurs en profiter jusqu'au dernier moment, car l'hôtel peut organiser un transport en minibus privé jusqu'à l'aéroport de Bangkok, certes pas bon marché, mais que de temps de gagné pour pouvoir profiter du site et de la plage le plus longtemps possible. Pas besoin de partir avant 16h30 après-demain!